Dans une ville où la qualité de construction est une priorité, le métier de ferblantier couvreur à Genève occupe une place stratégique dans le secteur du bâtiment. Artisan aux compétences multiples, il intervient à la fois sur la couverture du bâtiment et sur les éléments métalliques qui assurent l’étanchéité et la finition des toitures.

Mais comment devient-on ferblantier couvreur ? Quelles sont les formations, les qualités requises, les perspectives d’évolution dans ce métier technique et recherché ? Cet article vous propose un tour d’horizon complet pour comprendre le parcours de cet artisan indispensable à Genève.


1. Qu’est-ce qu’un ferblantier couvreur ?

Avant d’entrer dans le détail du parcours, il est important de bien cerner le métier.
👉 Pour un aperçu global, consultez :
Qu’est-ce qu’un ferblantier couvreur à Genève ?

Le ferblantier couvreur est un artisan spécialisé qui :

  • Réalise les toitures (tuiles, ardoises, métal)
  • Façonne et installe les éléments métalliques (gouttières, descentes d’eau, rives, chéneaux, couvertines)
  • Assure l’étanchéité des bâtiments
  • Gère les finitions esthétiques des toitures
  • Intervient aussi bien en construction neuve qu’en rénovation ou en urgence

Il travaille principalement le zinc, le cuivre, l’aluminium, l’inox, et parfois l’acier galvanisé.


2. La formation initiale : un apprentissage en Suisse

Le CFC : Certificat Fédéral de Capacité

En Suisse, pour exercer en tant que ferblantier ou couvreur, il est nécessaire de suivre un apprentissage de 3 ans menant à l’obtention d’un CFC (Certificat Fédéral de Capacité). Il existe deux voies distinctes :

  • CFC de ferblantier
  • CFC de couvreur

Mais de plus en plus de jeunes artisans choisissent de cumuler les deux formations ou de suivre une formation complémentaire pour devenir ferblantier couvreur.

Contenu de la formation

L’apprentissage comprend :

  • Cours pratiques en entreprise
  • Cours théoriques dans une école professionnelle
  • Formations interentreprises

Les matières étudiées :

  • Lecture de plans
  • Techniques de pose de toiture
  • Métallurgie (pliage, soudure, façonnage)
  • Étanchéité
  • Sécurité sur chantier
  • Utilisation des machines

Cette formation permet de se former directement sur le terrain, avec de vrais chantiers dès les premières années.


3. Les qualités requises pour devenir ferblantier couvreur à Genève

Au-delà de la formation, certaines qualités personnelles sont essentielles pour réussir dans ce métier exigeant :

QualitéPourquoi c’est important
Habileté manuelleManipulation précise des métaux
Endurance physiqueTravail en hauteur, port de charges
RigueurÉtanchéité exige une grande précision
Sens de l’esthétiqueFinitions visibles sur le bâtiment
Esprit d’équipeTravail avec d’autres corps de métier
Connaissance du climat localPour anticiper les contraintes (pluie, neige, vent)

Un bon ferblantier couvreur à Genève doit aussi être capable de s’adapter à des bâtiments anciens comme à des constructions modernes.


4. Les étapes pour exercer à Genève

Étape 1 : Trouver une entreprise formatrice

De nombreuses entreprises à Genève acceptent des apprentis et proposent un encadrement complet pour préparer le CFC. C’est l’occasion d’apprendre aux côtés d’artisans expérimentés.

Étape 2 : Obtenir le CFC (3 ans)

En alternant école et pratique, l’apprenti développe ses compétences techniques, son autonomie, et sa connaissance du chantier.

Étape 3 : Se spécialiser ou cumuler les diplômes

Il est possible après un premier CFC de :

  • Faire un deuxième CFC complémentaire (ex : couvreur + ferblantier)
  • Suivre des formations continues (pose de panneaux solaires, étanchéité bitumineuse, zinc à joint debout…)

Étape 4 : Devenir indépendant ou chef d’équipe

Après quelques années d’expérience, un artisan peut :

  • Créer sa propre entreprise
  • Devenir chef de chantier
  • Former à son tour des apprentis
  • Se spécialiser dans un secteur (toitures plates, monuments historiques, ferblanterie d’art…)

5. Pourquoi ce métier est-il en demande à Genève ?

Le ferblantier couvreur à Genève est un profil très recherché pour plusieurs raisons :

  • Climat rigoureux : pluie, neige, vent… les toitures doivent être irréprochables
  • Bâtiments anciens : nécessitent des restaurations soignées et sur mesure
  • Normes strictes : exigent des artisans bien formés
  • Développement urbain : de nombreux chantiers en neuf ou en rénovation

C’est un métier qui offre de nombreux débouchés, une stabilité professionnelle et des possibilités d’évolution intéressantes.


6. Combien gagne un ferblantier couvreur à Genève ?

Les salaires varient selon :

  • Le niveau d’expérience
  • Les spécialisations (zinc, cuivre, toitures complexes…)
  • L’entreprise (grande structure ou artisan indépendant)

À titre indicatif :

  • Apprenti : CHF 800 à 1 200/mois (progressif)
  • Débutant avec CFC : CHF 4 200 à 4 800/mois
  • Avec expérience (5 ans +) : CHF 5 000 à 6 500/mois
  • Indépendant ou chef d’équipe : CHF 7 000 à 9 000/mois voire plus

Ce métier manuel bien valorisé bénéficie aussi d’un bon statut dans le tissu économique local.


7. Quels sont les débouchés et évolutions possibles ?

Un ferblantier couvreur à Genève peut :

  • Travailler dans une entreprise de couverture ou de ferblanterie
  • Intégrer une équipe de rénovation de monuments historiques
  • Travailler pour le canton ou les communes sur des bâtiments publics
  • Se spécialiser dans les toitures plates ou l’étanchéité haute performance
  • Devenir formateur ou enseignant en école professionnelle
  • Créer son entreprise artisanale

Certains se diversifient aussi vers les énergies renouvelables (pose de panneaux solaires) ou l’éco-construction.


8. Exemples concrets de parcours

Témoignage 1 : David, 29 ans

« J’ai commencé par un CFC de couvreur, puis j’ai enchaîné sur un CFC de ferblantier. Aujourd’hui, je suis chef d’équipe à Genève, et je gère mes propres chantiers de A à Z. J’adore le mélange entre travail manuel, précision et autonomie. »

Témoignage 2 : Sabrina, 35 ans

« Après 10 ans comme ferblantière dans une entreprise, j’ai lancé ma propre activité. Je fais surtout des rénovations sur des maisons anciennes à Carouge et des immeubles à Plainpalais. C’est un métier exigeant, mais gratifiant. »


9. Où se former à Genève et en Suisse romande ?

Voici quelques centres de formation reconnus :

  • Centre de Formation Professionnelle Construction (CFPC) – Genève
  • École des métiers de la construction – Lausanne
  • Ifage – Genève (formations continues)
  • HEIA-FR – Fribourg (formation supérieure pour chef de chantier)

Ces établissements proposent des cursus en alternance, avec des partenariats avec les entreprises locales.


10. Conclusion

Devenir ferblantier couvreur à Genève demande rigueur, motivation et passion pour le travail bien fait. C’est un métier manuel en forte demande, qui offre des débouchés sûrs et une vraie reconnaissance professionnelle.

La formation est exigeante mais accessible, et les perspectives d’évolution sont nombreuses : spécialisation, indépendance, encadrement, ou transmission du savoir.

Si vous aimez travailler en extérieur, relever des défis techniques, et voir le résultat concret de votre travail, ce métier est fait pour vous.

Pour comprendre toutes les facettes de ce métier, n’hésitez pas à lire l’article :
👉 Qu’est-ce qu’un ferblantier couvreur à Genève ?

Et pour découvrir un artisan reconnu, rendez-vous sur :
👉 ferblantier couvreur à Genève


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